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... On fait alors avancer quatre destriers ;
Puis on lie les pieds et les mains du traître ;
Rapides et sauvages sont les chevaux.
Dieu ! quelle fin pour Ganelon !
Tous ses nerfs sont effroyablement tendus,
Tous ses membres s’arrachent de son corps :
Le sang clair ruisselle sur l’herbe verte.

(vers 3964-3972.)