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ARITHMÉTIQUES.

et que l’on fasse


on aura , , etc., et la fonction elle-même sera un quarré (voyez no 337) dont la racine est égale à , etc. Au reste, on voit facilement que , , etc. se dérivent de de la même manière que , , etc. de (I) ; et que chaque coefficient de peut aussi se ramener à la forme


puisque les sommes des puissances des racines de l’équation sont les moitiés des sommes des puissances des racines de l’équation et partant réductibles à cette forme.

Dans les quatre autres cas, sera le produit des facteurs , , , etc. et parconséquent de la forme


les coefficiens , , etc. peuvent se déduire de la somme des quarrés, des biquarrés, etc. des racines , , , etc., et de même pour les fonctions , , etc.

Exemple I. Soit ,, et que désigne le cosinus. On a


et il faut parconséquent décomposer en deux facteurs du quatrième degré et . La période est composée des périodes


d’où


Substituons pour , et désignons indéfiniment par la somme des puissances des racines , , etc., nous trouverons

,——, ——, ——


et déterminant par là les coefficiens de , à l’aide du théorème de Newton,