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Je n’ai eu d’autre but, en traduisant cet Ouvrage, que de contribuer à répandre les excellentes Recherches de M. Gauss, sur la Théorie des nombres. Je m’abstiendrai d’en faire ici l’éloge ; déjà sa place a été assignée par le jugement des plus illustres Géomètres, et il y aurait de la présomption de ma part à joindre ma voix à la leur.

Je ne me suis permis aucune altération du texte, parceque j’ai voulu donner au Public l’ouvrage de M. Gauss, et non me l’approprier. C’est par cette raison, et d’après des conseils que j’aurais dû respecter, quand même ils auraient été contraires à mon opinion, que j’ai conservé rigoureusement les dénominations et la notation, qui peuvent étonner au premier abord. Mon intention était même de ne mettre aucune note ; le très-petit nombre de celles que l’on rencontrera signées du traducteur, fait voir avec quelle réserve j’ai cru devoir user de cette faculté ; leur nature indique assez le motif qui m’a déterminé, et le lecteur jugera si c’est avec raison.

Il m’aurait été possible de remplacer quelques-unes des démonstrations que l’auteur a supprimées, dans l’intention d’abréger ; mais par-là je serais tombé dans l’inconvénient qu’il a voulu éviter. Enfin, conduit naturellement par mon travail même, à quelques considérations nouvelles, j’avais été tenté de les placer à la fin des Recherches arithmétiques ; mais j’ai préféré attendre que le temps et