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ARITHMÉTIQUES.

s’accordent parfaitement avec les autres, quant au nombre des représentations par la forme ternaire  ; en effet, comme dans les deux cas on a , la formule donnée au numéro précédent, 4o , conduit à vingt-quatre représentations. Cela vient de ce que les deux exceptions auxquelles elles sont sujettes se compensent mutuellement.

Nous omettons, pour abréger, d’appliquer à la forme la théorie générale des représentations impropres exposée au no 284.

291. La recherche des représentations d’un nombre donné positif , par la forme est d’abord ramenée, par le no 281, à la recherche des représentations du nombre par la forme Or on trouve ces dernières par les procédés du no 280, ainsi qu’il suit :

1o . On cherchera toutes les classes de formes binaires de déterminant dont les formes peuvent être représentées proprement par la forme qui a pour adjointe. Quand ou (no 288) il n’existe point de telles classes, et parconséquent le nombre ne peut pas être décomposé en trois quarrés qui n’aient pas de diviseur commun[1]. Mais quand ou il aura un genre positif proprement primitif, et quand , un genre improprement primitif, qui renfermera toutes ces classes dont nous représenterons le nombre par .

2o . De chacune de ces classes on tirera à volonté une forme ; soient ces formes etc. On cherchera les représentations propres de chacune d’elles par le nombre en sera étant le nombre des facteurs premiers impairs de Chaque représentation de cette espèce, telle que

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  1. Cette impossibilité se manifeste d’elle-même ; en effet, la somme de trois quarrés impairs est évidemment la somme de deux impairs et d’un pair est ou la somme d’un pair et de deux impairs est ou enfin la somme de trois pairs est ou  ; mais dans le dernier cas, la représentation est évidemment impropre.