157
ARITHMÉTIQUES.
|
|
|
|
, |
— |
|
|
|
|
, |
— |
|
|
|
|
, |
— |
|
|
|
|
,
|
|
|
|
|
, |
— |
|
|
|
|
, |
— |
|
|
|
|
, |
— |
|
|
|
|
,
|
|
|
|
|
, |
— |
|
|
|
|
, |
— |
|
|
|
|
, |
— |
|
|
|
|
,
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
etc.
|
Ce théorème élégant a été donné par Fermat, mais Euler est le
premier qui l’ait démontré, Comm, nov. Petr. T. V. ann. 1754 et 1755. p. 3. Dans le T. IV, il existe une dissertation sur le même
sujet, p. 8 ; mais alors il n’était pas parvenu à son but.
Si donc un nombre de la forme ne peut pas être décomposé en deux quarrés, ou peut l’être de plusieurs manières,
on sera sûr que ce n’est pas un nombre premier.
Mais réciproquement, si l’expression a encore
d’autres valeurs que et , il y aura d’autres représentations
de . Ainsi, dans ce cas, peut se décomposer en deux quarrés
de plusieurs manières ; par exemple :
Les autres représentations dans lesquelles et prennent des
valeurs non premières entre elles, se trouvent facilement par notre
méthode. Observons seulement que si le nombre renferme des
facteurs de la forme , dont on ne puisse pas le délivrer en
le divisant par un quarré, ce qui arrivera toutes les fois que le
nombre renfermera des puissances impaires de ces facteurs, il
ne pourra en aucune manière être décomposé en deux quarrés[1].
- ↑ Soit le nombre , etc., ensorte que , , , etc. soient
des facteurs premiers inégaux de la forme , et le produit de tous les
facteurs premiers de la forme ; cette forme donnée au nombre convient
dans tous les cas ; pour impair, il suffit de faire ; si ne renferme aucun facteur de la forme , on fera : si n’est pas un quarré,
ne pourra en aucune manière être décomposé en deux quarrés ; mais si est
un quarré, il y aura , etc, décompositions de , lorsque
quelqu’un des nombres , , , etc. sont impairs, et il y en aura , etc. quand tous les nombres , , , etc. seront pairs, tant qu’on
ne fait attention qu’aux quarrés eux-mêmes. Ceux qui ont quelque habitude du
calcul des combinaisons, déduiront sans peine de notre théorie générale la démonstration de ce théorème, auquel nous ne pouvons nous arrêter, non plus qu’à
d’autres particuliers, (Voyez no 105).