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RECHERCHES


l’équation (3) donne , et partant l’équation (2) devient . On pourra supposer seulement ici, comme dans le cas précédent, , ou . Par la première supposition, les formes (a', b’, c') seraient identiques, par la seconde elles seront opposées.

2o. Si , l’équation (1) donne  ; mais et sont tous deux non , donc sera non et non  ; d’ailleurs on a non et non  ; donc nécessairement . L’équation donne alors , ainsi l’équation (2) devient


ou comme ,


ce qui exige, comme ci-dessus, que , ou que . Or, dans le premier cas, les formes seraient identiques contre l’hypothèse ; dans le second, elles sont opposées et ambiguës.

Il résulte de cette analyse que les formes , ne peuvent être équivalentes, à moins qu’elles ne soient opposées et en même temps ambiguës, ou telles que . Il était évident, a priori, que dans ce cas les formes sont proprement équivalentes ; car, comme opposées, elles sont improprement équivalentes, et comme ambiguës, elles le sont aussi proprement. Mais si , la forme, sera contiguë, et partant équivalente à  ; mais comme , on a , et la forme est ambiguë ; donc sera aussi proprement équivalente à son opposée.

On juge facilement par là si deux formes réduites , non opposées, peuvent être improprement équivalentes. En effet, elles le seront, si et qui ne sont pas identiques, sont proprement équivalentes ; sinon elles ne le seront pas. Il suit de là que les formes proposées, pour être improprement équivalentes, doivent être identiques, et en outre ambiguës, ou telles

qu’on