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ARITHMÉTIQUES.


sion  ; les représentations par la forme appartiendront aux mêmes valeurs, et s’il n’y a aucune représentation du nombre par une certaine forme, qui appartienne à une certaine valeur donnée, il n’y en aura aucune non plus qui appartienne à cette valeur pour une forme équivalente.

168. Théorème. Si le nombre peut être représenté par la forme en donnant à et des valeurs et premières entre elles, et que soit la valeur de l’expression à laquelle cette représentation appartienne, les formes et seront proprement équivalentes.

Il suit du no 155 qu’on peut trouver des nombres entiers et qui satisfassent aux équations

,


Cela fait, la forme se change, au moyen de la substitution en une forme dont le déterminant , c’est-à-dire en une forme équivalente. Si on suppose cette forme on aura d’ailleurs

 ;


donc la forme revient à .

Au reste, des équations

,


on déduit

,


qui seront ainsi des nombres entiers.

Il faut observer que cette proposition n’a pas lieu quand car dans ce cas on doit avoir d’où il suit que est indéterminé.

169. Si l’on a plusieurs représentations du nombre par la forme qui appartiennent à la même valeur de l’expression , en supposant toujours les valeurs de premières entre elles, on en déduira plusieurs transformations propres

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