tion inévitable des meilleurs instruments appartiennent à la même catégorie. Nous citerons, par exemple, la rugosité de la partie intérieure du niveau, le défaut de rigidité absolue, etc.
Il existe, au contraire, d’autres causes qui, dans toutes les observations de même nature, produisent une erreur identique, ou dépendant de circonstances essentiellement liées au résultat de l’observation. Nous appellerons les erreurs de cette catégorie, des erreurs constantes ou régulières.
Il est du reste évident que cette distinction est jusqu’à un certain point relative et dépend du sens plus ou moins large que l’on veut attacher à l’idée d’observations de même nature. Par exemple, si l’on répète indéfiniment la mesure d’un même angle, les erreurs provenant d’une division imparfaite du limbe appartiendront à la classe des erreurs constantes. Si, au contraire, on mesure successivement plusieurs angles différents, les erreurs dues à l’imperfection de la division seront regardées comme fortuites tant que l’on n’aura pas formé la table des erreurs relatives à chaque division.
Nous excluons de nos recherches la considération des erreurs régulières. C’est à l’observateur qu’il appartient de rechercher avec soin les causes qui peuvent produire une erreur constante, pour les écarter s’il est possible, ou tout au moins apprécier leur effet, afin de le corriger sur chaque observation, qui donnera alors le même résultat que si la cause constante n’avait pas existé. Il en est tout autrement des erreurs irrégulières : celles-là, par leur nature, se refusent à tout calcul, et il faut bien les tolérer dans les observations. On peut cependant, par une combinaison habile des résultats, réduire autant que possible leur influence. C’est à cette question importante que sont consacrées les recherches suivantes.