auch, was sich schickt ; hebt mich nur geschwind herab. » — L’homme ôte son chapeau, et dépose à terre Poucet, qui s’échappe ainsi.
63. Un riche boyar a acheté le petit diable à son père, et l’emporte dans sa poche : « Aber den Teufel kam in der Tasche die Noth an ; und er liess Kügelchen fallen ; darauf schlüpfte er heimlich aus der Tasche, etc. » Il est clair que primitivement cette action de Poucet devait lui servir pour sa délivrance. — Ce trait a dû exister dans le conte esclavon, où Poucet, acheté de même, s’échappe de la botte que son propriétaire porte dans sa poche ; il aura été supprimé par l’éditeur, qui nous avertit qu’il ne s’est « permis d’autres changements que ceux qui lui paraissaient indispensables. »
64. Voy. Pauly, Encyclopédie, IV, p. 1846. — L’hymne homérique n’est pas la seule source où nous puissions puiser ce mythe ; mais la plupart l’offrent moins pur, ou les circonstances qu’elles ajoutent au récit de l’hymne sont sans intérêt pour notre sujet. Ainsi Philostrate (Imagg. I, 25, éd. Didot, p. 359) et Apollodore (Biblioth., III, 10, éd. Heyne, p. 310) n’apportent rien de nouveau, si ce n’est la preuve que la légende d’Hermès voleur était localisée en Arcadie. Le récit qui a le caractère le plus populaire est celui d’Antonius Liberalis (23, éd. Xylander p. 151), appuyé sur diverses autorités plus anciennes et perdues pour nous. La manière dont Hermès efface les traces des pas des bœufs, en leur attachant des broussailles à la queue, paraît entre autres plus ancienne et plus claire que les vers 80 ss. de l’hymne.