seconde partie du mot est une altération du wagen allemand, ou peut-être de Woonswaghen, Woenswaghen, char de Wuotan (cf. Grimm, D. M., p. 138), — Cf. aussi Kuhn, Sagen, Gebrauche und Mærchen aus Westfalen (Leipzig, 1859), t. II, p. 87.
12. On trouve aussi en allemand Siebenstern ou Siebengestirn pour la Grande-Ourse ; voy. Schambach et Müller, Niedersœchsische Sagen (Gœttingen, 1855, p. 68). Elle a été appelée en grec ἔπταστρον.
13. Voici le passage obscur et altéré de Varron (notez qu’il suit immédiatement celui que j’ai cité plus haut, et qu’il semble confirmer par conséquent (enim) l’interprétation de boves comme appellation indépendante) : « Triones enim boves appellantur a bubulcis etiam nunc maxime quom arant terram ; e quis ut dicti valentes glebarii qui facile proscindunt glebas, sic omnis qui terrant arabant a terra terriones unde triones ut dicerentur e detrito. »
14. Les passages de Servius où l’explication de Varron se trouve reproduite n’ont sans doute pas d’autre base que cette explication même, comme le montrent ces mots : « Varro ait boves triones dici (Ad Aen. III, 516, éd. Lion). » Mais il est possible qu’il ait eu sous les yeux un texte de Varron meilleur que le nôtre, où se serait trouvée l’étymologie de terere pour *teriones triones (cf. O. Müller sur Varron), d’après cet autre endroit : « Proprie triones sunt boves aratorii qui terram terunt (I, 743) » ; il est vrai que tes trois derniers mots manquent dans beaucoup de manuscrits. —