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DEUXIÈME PARTIE.

LETTRES.




I. D’UN PÈRE À SON FILS.


Mon très-cher fils, nous nous portons tous bien ici, grâce à Dieu, et nous faisons jour et nuit des vœux pour ta santé et ton bonheur. Il y a longtemps que je n’ai pas eu de tes nouvelles, ce qui me met fort en peine. Il faudra que désormais tu m’écrives régulièrement, soit par la poste, soit par l’entremise des voyageurs qui viendront dans notre ville, pour me donner des nouvelles de ta santé et de tes progrès dans l’étude. Adieu ; vis longtemps heureux et content. Je t’embrasse affectueusement.


II. RÉPONSE.


La lettre que vous avez eu la bonté de m’écrire m’est heureusement parvenue, et je l’ai lue avec empressement. Ici nous nous portons tous bien aussi, et je m’occupe avec assiduité de mes études. Le proviseur de notre collège a beaucoup de bonté pour moi, et j’y réponds de mon mieux.

J’ai été forcé de faire plusieurs dépenses indispensables auxquelles je ne m’attendais pas, et de recourir par conséquent à la bourse de mes amis : j’ai donc emprunté vingt roupies ; mais j’espère que vous voudrez bien me les envoyer au plus tôt, pour que je puisse les rendre.

Je vous promets de continuer à me livrer avec zèle à l’é-