Page:Gérin-Lajoie - Jean Rivard, économiste, 1876.djvu/161

Cette page a été validée par deux contributeurs.
162
JEAN RIVARD


          Entrons dans la noble carrière
          De nos aînés qui ne sont plus :
          Nous y trouverons leur poussière
          Et la trace de leurs vertus, (bis).
          Pauvres, n’ayant pour tout partage
          Que notre espoir dans l’avenir,
          Ah ! puisqu’il faut vaincre ou périr !
          Canadiens, ayons bon courage !
Courage, Canadiens, le sol attend vos bras,
À l’œuvre ! (bis) et des trésors vont naître sous vos pas.

          Amour sacré de la patrie,
          Ah ! règne à jamais dans nos cœurs ;
          Liberté, liberté chérie,
          Nous sommes tous tes défenseurs, (bis)
          S’il faut loin de notre chaumière,
          Chercher un toit, des champs amis,
          Ne désertons pas le pays,
          Ne désertons pas la bannière.
Courage, Canadiens, le sol attend vos bras,
À l’œuvre ! (bis) et des trésors vont naître sous nos pas.

C’est en répétant avec enthousiasme ce refrain patriotique que les joyeux convives se séparèrent pour retourner dans leurs foyers.

Ils étaient déjà loin qu’on entendait encore :

Hourra pour Jean Rivard !