En outre il y a un ouvrage intitulé Mahâ-vibhâshâ-çâstra (Daïbi-ba-cha-ron) qui fut composé par cinq cents Arhats, et qui est un commentaire du Jñâna-prasthâna-çâstra de Kâtyâyana.
En 363, un Indien nommé Paramârtha (Shin-daï) traduisit le Çâstra de Vasubandhu en chinois ; plus tard en 654, sous la dynastie des T’ang, Gen-Jô[1] en fit une nouvelle et meilleure traduction. Ses disciples Fu-kô et Hô-hô composèrent chacun un commentaire sur cette nouvelle traduction du çâstra ; Jin-daï, et En-ki en firent deux autres commentaires.
En 608, deux prêtres Japonais Thi-tsou et Thi-tatsou allèrent en Chine, y devinrent disciples de Gen-jô, et rapportèrent au Japon une nouvelle traduction du Koça ; c’est ainsi que ce Çâstra fut connu au Japon. Comme ils étaient eux-mêmes membres de la secte du Hossô, ils ne purent établir au Japon cette secte particulière de l’Abhidharma-çâstra ; mais la doctrine enseignée dans le Çâstra n’en a pas moins été étudiée par les diverses sectes bouddhiques du Japon.
Il y a, dans l’Abhidharma-koça-çâstra, beaucoup de termes techniques ; ce sont : les cinq agrégats (Skandhas ; oun) ; les onze places « Âyatanas ; Sho » ; les dix-huit
- ↑ Connu en Europe sous le nom de Hiouen-Thsang.