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DE JEAN FROISSART.

Et c’est bien drois, par ma foi !
Car manière à point arrée,
Soit à vue, ou en requoi,
Est volentiers regardèe.
C’est vertus moult renommée.
Onques coers ne le hay
Pour le bien etc.
Et pour ce que je perçoi
Que ma dame en est armée ;
Sui je hors de tout anoi,
Car elle est de bons nommée
De grasce et de renommèe,
La parfette au coer garni.
Pour le bien etc.


Entroes que Beautés et Plaisance,
Desirs, Maniere et Cognoissance,
Doulc-Samblant et Humilité
Franchise, Attemprance et Pité
Entendoïent aux noms donner,
Ensi qu’on les doit ordonner,
Et que le requiert ii reviaus
Et le ju qui est moult nouveaus,
J’avoie ailleurs mis mon entente,
Ensi que bonne amour me tempte,
À la balade dessus ditte,
Comment qu’elle fust moult petitte.
Depuis ne fui je pas alés
Trop loing, quant je fui appellés,
Et me tu dit : « Hanin ! Haynau ! »