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POÉSIES

De quoi les amans fourmainne.
Mès quoi qu’elle se demainne
Je me pars

De lui et de sa durté.
Et face sa volenté,
Car par ma foy
On ne vera jà en moi
Fors que toute loyauté.
Ve-me-ci etc.


En recordant ce virelay,
Tout ensi que droit ci mis l’ay,
Et en regardant mon image,
Grandement mon entente y mac-je.
Ce me remoet un souvenir
Qui me fait moult bien souvenir
Dou temps passé et de mes fès.
Haro ! di-je, trop fui mes-fès
Quant je gardoie un tel threzor.
Et si ne l’ai véu dès or
Que je le mis en celle toile.
Or n’a ou firmament estoille,
Tant soit clère ne reluisans.
Ne pour moi propisce ou nuisans
Qui la vertu de cesti passe.
Il n’est bericles ne topasce,
Rubis, saphirs ne dyamans,
Escarboucles ne aymans
Qu’on dist qui arreste le fer,