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DE JEAN FROISSART.

Vostre doulc samblant,
Cler, simple et riant ;
Lors imaginant
Et en coer pensant
À par moi disoie :
« Hé mi ! quant
» Verai mon vivant
» Un peu plus joiant
» Ne l’ai maintenant.
» Mestier en ai grant. »
Et lors me partoie
Tous tramblant

Et cerchoie aucun refui
Où de nullui
Je ne fuisse apercéus
Ne cognéus ;
Là ploroïe mon anui.
Jusqu’au jour d’ui
Ai bien esté pourvéus
D’otant et plus.
Ensi, ma dame, attains fui
Et encors sui
Par vos doulz regars agus,
Dont la vertus
De confort et de refui
Non en autrui
Gist en vous. Or metés jus
Vos griefs refus,