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de B. Franklin.

quels sont sujets tous les projets et toutes les affaires des hommes, je crains de m’être trop flatté en imaginant que ces dispositions, si tant est qu’elles soient suivies, continuent sans interruption, et remplissent leur objet. Cependant, j’espère que si les habitans de Boston et de Philadelphie, ne jugent pas à propos de se charger de l’exécution de mon projet, ils daigneront, au moins, accepter les donations, comme une marque de mon attachement, de ma gratitude, et du désir que j’ai de leur être utile, même après ma mort.

Certes, je désire que l’une et l’autre entreprennent de former l’établissement que j’ai conçu, parce que je pense que, quoiqu’il puisse s’élever des difficultés imprévues, on peut trouver le moyen de les vaincre, et de rendre le plan praticable.

Si l’une des deux villes accepte le don avec les conditions prescrites, et que l’autre refuse de remplir les conditions, je veux alors que les deux sommes soient données à celle qui aura accepté les con-