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Vie

Je désire que les autres trente-un mille livres sterlings, soient prêtées à intérêt, de la manière ci-dessus prescrite, pendant cent ans encore ; et j’espère qu’alors cette institution aura heureusement influé sur la conduite de la jeunesse, et aidé plusieurs estimables et utiles citoyens.

À la fin de ce second terme, s’il n’est arrivé aucun accident, la somme s’élèvera à quatre millions soixante-un mille livres sterlings, dont je laisse un million soixante-un mille livres sterlings à la disposition des habitans de Boston, et trois millions sterlings à la disposition du gouvernement de l’état de Massachusett, car je n’ose pas porter mes vues plus loin.

Je désire qu’on observe, pour le don que je fais aux habitans de Philadelphie, ce que je viens de recommander pour celui qui concerne les habitans de Boston. Il ne doit y avoir qu’une seule différence : c’est que comme Philadelphie a un corps administratif, je le prie de se charger de ma donation, pour en faire