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Vie

Nouvelles Expériences et Observations sur l’Électricité, faites à Philadelphie, en Amérique.

Ces lettres furent lues avec avidité, et on les traduisit bientôt en différentes langues. La première traduction française en étoit très-incorrecte ; cependant, le célèbre Buffon fut extrêmement satisfait des idées qu’elle contenoit, et il répéta, avec succès, les expériences de Franklin. Il engagea en même-temps son ami Dalibard à donner à ses compatriotes une traduction plus correcte de l’ouvrage du physicien de Philadelphie ; ce qui contribua beaucoup à répandre en France la connoissance des principes de Franklin. Louis XV entendant parler de l’électricité, témoigna le désir d’en voir des expériences ; et pour le satisfaire, le physicien Delor en fit un cours dans la maison du duc d’Ayen, à Saint-Germain.

Les applaudissements qu’on prodigua alors aux découvertes de Franklin, excitèrent en Buffon, Dalibard et Delor, un vif désir de constater la vérité de