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de B. Franklin.

séquence je m’engageai avec M. Denham à raison de cinquante livres sterlings par an. C’étoit à la vérité, moins que je ne gagnois comme compositeur d’imprimerie : mais aussi j’avois une plus belle perspective. Je quittai donc l’état d’imprimeur, et je crus que c’étoit pour toujours. Je me livrai entièrement à mes nouvelles occupations. Je passois mon temps, soit à accompagner M. Denham de magasin en magasin, pour acheter des marchandises, soit à les faire emballer et à presser les ouvriers. Cependant, lorsque tout fut à bord, j’eus quelques jours de loisir.

Durant cet intervalle, on vint me demander de la part d’un homme que je ne connoissois que de nom. C’étoit sir William Wyndham. Je me rendis chez lui. Il avoit entendu parler de la manière dont j’avois nagé entre Chelsea et Blackfriards ; et on lui avoit dit que j’avois enseigné, en quelques heures, l’art de la natation, à Wygate et à un autre jeune homme. Ses deux fils étoient sur le point