Page:François-Félix Nogaret, L'Arétin François, 1787.djvu/135

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 43 )


SUPPLÉMENT

À L’Éloge du C...




Sur un vit comme il faut, qu’un con a de vertu !
  Peut-il bander & paſſer outre ?
J’ignore, Dieu merci, le mal d’avoir foutu,
  Mais je connois le bien de foutre.
  C’étoit hier, c’eſt aujourd’hui ;
Toujours je baiſerai, je foutrai, pour mieux dire,
Je ſuis né par le con, je périrai par lui,
 C’eſt mon aimant que le con, il m’attire,
 Ma, langue (inéffable douceur !)
D’un con frais, d’un con pur eſt la ſeconde éponge,
Ainſi je le prépare, & lorſque je m’y plonge,
Les plus heureux du monde envieroient mon bonheur.


ENCORE SUR LE C...


Dans cette grotte obſcure inceſſamment s’allume
Un feu plus violent que celui de Vulcain ;
Et c’eſt-là qu’en ſecret ſur une molle enclume
Les culs en bondiſſant frappent le genre humain.