incidente, les assimile à des Hottentots en rébellion. L’autre
document[1] est du savant naturaliste explorateur F. Levaillant
qui, l’un des premiers, parcourut vers 1780 l’Afrique du Sud
et dont les observations sont les plus intéressantes ; pour lui
les Bosjeman sont des brigands réfugiés dans le maquis ou,
comme on disait alors, des nègres marrons. Tout ceci ne nous
apprend pas grand’chose
sur les Bushmen.
plaque commémorative en l’honneur de louis de la caille La question reste entière, leur nom même de Bushmen n’étant qu’un surnom qui veut dire « homme des bois ou de la brousse » et n’est que la traduction du nom de
Bosjesmannen que leur ont donné les Hollandais, les
mêmes qui, dans leurs colonies de l’archipel de la
Sonde, avaient déjà nommé en malais le grand singe de
Bornéo « orang-outang », c’est-à-dire homme des
bois[2] ; notre compatriote F. Levaillant les entendait désigner sous le nom de Hottentots-Chinois, à cause de leurs yeux bridés, de leur ton de jaunisse et de leur petite taille ; les Béchuanas, qu’effrayaient
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les bushmen