tuberculose ?… N’est-ce pas au grand air qu’on renouvelle sa santé, que l’on revient, pour ainsi dire, de la mort à la vie ?… Pourquoi, alors, l’enfant ne puiserait-il pas, dans des bains d’air pur, la force de résistance contre le mal à venir ?… Pourquoi n’y trouverait-il pas son principal élément vital ?… Pour ces sortes de cure d’air si favorable à l’enfant, une galerie ou un balcon, autant que possible à l’abri du vent et des poussières, par conséquent des microbes, sera préférable à la promenade sur la rue. On y installera un petit lit, capable de résister aux intempéries des saisons. Mais, si on doit faire usage d’une petite voiture, il faut qu’elle soit confortable et d’une propreté irréprochable. Si l’occupant ne peut y prendre la position qu’il désire, la voiture devient un instrument de supplice et peut causer des déviations d’épine dorsale.
Il faudra que la figure du bébé, couché de hors, soit protégée contre le soleil, le vent, la poussière ou la poudrerie, et, lorsque l’enfant est tout jeune, il faudra de plus lui voiler le visage ; lui couvrir le front pendant l’hiver, et garder les extrémités chaudement enveloppées, sont les seules conditions pour la vie au grand air.