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THÉORIE DE LA CHALEUR.

Il faut donc multiplier le second membre de cette équation par supposer le nombre infini, et intégrer depuis jusqu’à La ligne courbe, dont l’abscisse est et l’ordonnée étant conjuguée avec la ligne dont l’abscisse est et l’ordonnée c’est-à-dire les ordonnées correspondantes étant multipliées l’une par l’autre, il est manifeste que l’aire de la courbe produite, prise entre des limites quelconques, devient nulle lorsque le nombre croît sans limite. Ainsi le premier terme donne un résultat nul.

Il en serait de même du terme s’il n’était pas multiplié par le facteur mais en comparant les trois courbes qui ont pour abscisse commune et pour ordonnées on reconnaît évidemment que l’intégrale n’a de valeurs subsistantes que pour de certains intervalles infiniment petits ; savoir, lorsque l’ordonnée devient infinie. Cela aura lieu si ou est nulle ; et dans cet intervalle où diffère infiniment peu de la valeur de se confond avec Donc l’intégrale devient

qui est égale à (art. 415 et 356). On en conclut l’équation précédente (A).

Lorsque la variable est précisément égale à on