Page:Fourier - Théorie analytique de la chaleur, 1822.djvu/539

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
507
CHAPITRE IX.

sieurs facteurs, tels que


Or il ne suffit pas que le rapport soit toujours un très-grand nombre pour que l’on puisse supprimer les deux premiers facteurs ; par exemple : si l’on suppose égal à un décimètre, et égale à dix mètres, et si la substance dans laquelle la chaleur se propage est le fer, on voit qu’après neuf ou dix heures écoulées, le facteur est encore plus grand que 2 ; donc, en le supprimant, on s’exposerait à réduire le résultat cherché à la moitié de sa valeur. Ainsi la valeur de telle qu’elle convient aux points très-éloignés de l’origine, et pour un temps quelconque, doit être exprimée par l’équation mais il n’en est pas de même, si l’on ne considère que des valeurs du temps extrêmement grandes, et qui croissent proportionnellement au quarré des distances. Il faut d’après cette condition omettre sous le signe exponentiel même, les termes qui contiennent ou ou Or la condition a lieu lorsqu’on veut déterminer la plus haute température qu’un point éloigné puisse acquérir, comme nous allons le prouver.

395.

En effet la valeur de doit être nulle dans le cas dont il s’agit ; on aura donc