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CHAPITRE IV.
En effet, 1o les racines imaginaires du facteur
n’appartiennent point à l’équation puisque
ces racines sont toutes de la forme ; 2o l’équation
a nécessairement toutes ses racines
réelles lorsque est moindre que l’unité. Pour prouver cette
dernière proposition, il faut considérer comme le
produit d’une infinité de facteurs qui sont
et considérer comme dérivant de par la différentiation.
On supposera qu’au lieu de former du produit
d’un nombre infini de facteurs, on emploie seulement les
premiers, et que l’on désigne le produit par . Pour
trouver la valeur correspondante qui remplace , on
prendra ou . Cela posé, on aura l’équation
. Or, en donnant au nombre ses valeurs
successives 1, 2, 3, 4, etc. depuis 1 jusqu’à l’infini, on
reconnaîtra, par les principes ordinaires de l’algèbre, la nature
des fonctions de qui correspondent à ces différentes
valeurs de . On verra que, quelque soit le nombre des
facteurs, les équations en qui en proviennent ont les caractères
distinctifs de celles qui ont toutes leurs racines réelles.
De là on conclut rigoureusement que l’équation ,
dans laquelle est moindre que l’unité ne peut avoir aucune
racine imaginaire. Cette même proposition pourrait