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CHAPITRE IV.

donnée d’une logarithmique, le temps étant pris pour abscisse. On peut reconnaître que cet ordre est établi en observant plusieurs valeurs successives , etc. qui désignent la température moyenne pour les temps , , , , etc. la suite de ces valeurs converge toujours vers une progression géométrique, et lorsque les quotients successifs etc. ne changent plus, on en conclut que les rapports dont il s’agit sont établis entre les températures. Lorsque la sphère est d’un petit diamètre, ces quotients sont sensiblement égaux dès que le corps commence à se refroidir. La durée du refroidissement pour un intervalle donné, c’est-à-dire le temps nécessaire pour que la température moyenne soit réduite à une partie déterminée d’elle-même , est d’autant plus grande que la sphère a un plus grand diamètre.

304.

Si deux sphères de même matière et de dimensions différentes sont parvenues à cet état final où les températures s’abaissent en conservant leurs rapports, et que l’on veuille comparer les durées d’un même refroidissement, c’est-à-dire le temps que la température moyenne de la première emploie pour se réduire à , et le temps que la température de la seconde met à devenir  ; il faut considérer trois cas différents. Si les sphères ont l’une et l’autre un petit diamètre, les durées et sont dans le rapport même des diamètres. Si les sphères ont l’une et l’autre un diamètre très-grand, les durées et sont dans le rapport