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THÉORIE DE LA CHALEUR.

fera connaître le coëfficient étant l’indice du rang de la racine

La fonction arbitraire entre dans chaque coëfficient sous le signe de l’intégration, et donne à la valeur de toute la généralité que la question exige, on parvient ainsi à l’équation suivante

Telle est la forme que l’on doit donner à l’intégrale générale de l’équation pour qu’elle représente le mouvement de la chaleur dans la sphère solide. En effet toutes les conditions de la question seront remplies : 1o l’équation aux différences partielles sera satisfaite ; 2o la quantité de chaleur qui s’écoule à la surface conviendra à-la-fois à l’action mutuelle des dernières couches et à l’action de l’air sur la surface ; c’est-à-dire que l’équation à laquelle chacune des parties de la valeur de satisfait lorsque aura lieu aussi lorsqu’on prendra pour la somme de toutes ces parties ; 3o la solution donnée conviendra à l’état initial lorsqu’on supposera le temps nul.

292.

Les racines etc. de l’équation sont très-inégales ; d’où l’on conclut que si la valeur du temps écoulé est considérable, chaque terme de la valeur de est extrêmement petit par rapport à celui qui le précède. À mesure que le temps du refroidissement augmente, les dernières parties de la valeur de cessent d’avoir aucune