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THÉORIE DE LA CHALEUR.

de En la substituant dans la première équation on aura une nouvelle valeur de On continuera ainsi de déterminer par la seconde équation, et par la première. Cette opération donnera des valeurs de plus en plus approchées de l’inconnue la construction suivante rend cette convergence manifeste.

En effet, si le point correspond (voy. fig. 13) à la valeur arbitraire que l’on attribue à l’ordonnée et si l’on substitue cette valeur dans la première équation le point correspondra à l’abscisse que l’on aura calculée, au moyen de cette équation. Si l’on substitue cette abscisse dans la seconde équation on trouvera une ordonnée qui correspond au point Substituant dans la première équation, on trouvera une abscisse qui répond au point ensuite cette abscisse étant substituée dans la seconde équation fera connaître une ordonnée qui, étant substituée dans la première, fera connaître une troisième abscisse ainsi de suite à l’infini. C’est-à-dire que, pour représenter l’emploi continuel et alternatif des deux équations précédentes, il faut par le point mener l’horizontale jusqu’à la courbe, par le point d’intersection mener la verticale jusqu’à la droite, par le point d’intersection mener l’horizontale jusqu’à la courbe, par le point d’intersection mener la verticale jusqu’à la droite, ainsi de suite à l’infini, en s’abaissant de plus en plus vers le point cherché.

287.

La figure précédente (13) représente le cas où l’ordonnée prise arbitrairement pour est plus grande que celle qui répond au point d’intersection. Si l’on choisit au contraire