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THÉORIE DE LA CHALEUR.

En effet si dans l’équation déterminée on substitue la valeur de on trouvera

Comme l’équation doit avoir lieu à la surface, on y supposera a rayon de la sphère, ce qui donnera Soit le nombre et on aura Il faut donc trouver un arc qui, divisé par sa tangente donne un quotient connu et l’on prendra Il est visible qu’il y a une infinité de tels arcs, qui ont avec leur tangente un rapport donné ; en sorte que l’équation de condition a une infinité de racines réelles.

285.

Les constructions sont très-propres à faire connaître la nature de cette équation. Soit (voy. fig. 12), l’équation d’une ligne dont l’arc est l’abscisse, et l’ordonnée ; et soit l’équation d’une droite dont et désignent aussi les coordonnées. Si on élimine avec ces deux équations, on a la proposée L’inconnue est donc l’abscisse du point d’intersection de la courbe et de la droite. Cette ligne courbe est composée d’une infinité d’arcs ; toutes les ordonnées correspondantes aux abscisses etc. sont infinies, et toutes celles qui répondent aux points 0, etc. sont nulles. Pour tracer la droite dont l’équation est on forme le