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THÉORIE DE LA CHALEUR.

différences entre deux sinus consécutifs ; ces différences seront proportionnelles aux coëfficients de ou aux seconds termes des valeurs de C’est pourquoi les dernières valeurs de sont telles que les différences entre ces températures finales et la température moyenne initiale sont toujours proportionnelles aux différences des sinus consécutifs. De quelque manière que les masses aient d’abord été échauffées, la distribution de la chaleur s’opère à la fin suivant une loi constante. Si l’on mesurait les températures dans les derniers instants, où elles diffèrent peu de la température moyenne, on observerait que la différence entre la température d’une masse quelconque et cette température moyenne, décroît continuellement comme les puissances successives de la même fraction ; et, en comparant entre elles les températures des différentes masses prises pour un même instant, on verrait que ces différences entre les températures actuelles et la température moyenne, sont proportionnelles aux différences des sinus consécutifs, la demi-circonférence étant divisée en un nombre de parties égales.

258.

Si l’on suppose que les masses qui se communiquent la chaleur sont en nombre infini, on trouve pour l’arc une valeur infiniment petite ; alors les différences des sinus consécutifs, prises dans le cercle, sont proportionnelles aux cosinus des arcs correspondants : car équivaut à lorsque l’arc est infiniment petit.