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THÉORIE DE LA CHALEUR.

quantité qui est toujours comprise entre et est égal au nombre des termes de la suite


dont la somme est désignée par

188.

On ferait usage de ces équations, si le nombre était donné, et quelque grand que fût ce nombre, on pourrait déterminer aussi exactement qu’on voudrait, la partie variable de la valeur de Si le nombre est infini, comme on le suppose, on considérera la première équation seulement ; et il est manifeste que les deux termes qui suivent la constante, deviennent de plus en plus petits ; en sorte que a dans ce cas pour valeur exacte la constante on détermine cette constante en supposant dans la valeur de et l’on en conclut

Il est facile de voir maintenant que le résultat a nécessairement lieu, si l’arc est moindre que En effet, attribuant à cet arc une valeur déterminée X aussi voisine de qu’on voudra le supposer, on pourra toujours donner à une valeur si grande, que le terme qui complète la série, devienne moindre qu’une quantité quelconque ; mais l’exactitude de cette conclusion est fondée sur ce que le terme n’acquiert point une valeur qui