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THÉORIE DE LA CHALEUR.

par un plan perpendiculaire à l’axe des la courbe qui termine la section aura pour équation les valeurs des coëfficients seront les suivantes :


ainsi de suite, et l’équation de la surface courbe sera

Si l’on coupe cette surface perpendiculairement à l’axe des on aura une logarithmique dont la convexité est tournée vers l’axe ; si on la coupe perpendiculairement à l’axe des on aura une courbe trigonométrique qui tourne sa concavité vers l’axe. Il suit de là que la fonction a toujours une valeur positive, et que celle de est toujours négative. Or la quantité de chaleur qu’une molécule acquiert à raison de sa place entre deux autres dans le sens des est proportionnelle à la valeur de . (art. 123) ; il s’ensuit donc que la molécule intermédiaire reçoit de celle qui la précède, dans le sens des plus de chaleur qu’elle n’en communique à celle qui la suit. Mais, si l’on considère cette même molécule comme placée entre deux autres dans le sens des la fonction étant négative, on voit que la molécule intermédiaire communique à celle qui la suit plus de chaleur qu’elle n’en reçoit de celle qui la précède. Il arrive ainsi que l’excédent de chaleur qu’elle acquiert dans le sens des compense exactement ce qu’elle perd dans le sens des comme l’exprime l’équa-