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THÉORIE DE LA CHALEUR.

de l’étendue de la surface, et en raison inverse de la distance des deux plans infinis (art. 72). Quant au coëfficient qui représente le produit C D, il dépend aussi de l’unité de longueur et devient donc l’équation (E) ne doit subir aucun changement, si l’on écrit, au lieu de et en même temps, au lieu de le nombre disparaîtra de lui-même après ces substitutions : ainsi la dimension de par rapport à l’unité de longueur est celle de est celle de est et celle de est Si l’on attribue à chaque quantité son exposant de dimension, l’équation sera homogène, parce que chaque terme aura le même exposant total. Les nombres tels que qui représenteraient des surfaces ou des solides, ont la dimension dans le premier cas, et la dimension dans le second. Les angles, les sinus et autres fonctions trigonométriques, les logarithmes ou exposants de puissance sont, d’après les principes du calcul, des nombres absolus qui ne changent point avec l’unité de longueur ; on doit donc trouver leur dimension égale à 0, qui est celle de tous les nombre abstraits.

Si l’unité de temps, qui était d’abord 1, devient le nombre sera et les nombres et ne changeront point. Les coëfficients seront Ainsi les dimensions de par rapport à l’unité de temps, sont 0, 1, 0, et celles de sont

Si l’unité de température était changée, en sorte que la température 1 devînt celle qui répond à un autre effet que l’ébullition de l’eau ; et si cet effet exigeait une température