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THÉORIE DE LA CHALEUR.

mière section du chap. I, art. 11, qu’il n’entre dans le calcul que trois coëfficients spécifiques ils doivent être déterminés par des observations, et nous indiquerons par la suite les expériences propres à les faire connaître avec précision.

159.

Le nombre qui entre dans le calcul, est toujours multiplié par la densité c’est-à-dire, par le nombre d’unités de poids qui équivalent au poids de l’unité de volume ; ainsi ce produit peut être remplacé par le coëfficient Dans ce cas on doit entendre, par capacité spécifique de chaleur, la quantité nécessaire pour élever de la température 0 à la température 1 l’unité de volume d’une substance donnée, et non l’unité de poids de cette substance. C’est pour ne pas s’éloigner des définitions communes, que l’on a rapporté dans cet ouvrage la capacité de chaleur au poids et non au volume ; mais il serait préférable d’employer le coëfficient tel que nous venons de le définir ; alors il n’entrera dans les expressions analytiques aucune grandeur mesurée par l’unité de poids : on aura seulement à considérer, 1o la dimension linéaire la température et le temps 2o les coëfficients et Les trois premières quantités sont des indéterminées, et les trois autres sont, pour chaque substance, des éléments constants que l’expérience fait connaître. Quant à l’unité de surface et à l’unité de volume, elles n’ont rien d’absolu, et dépendent de l’unité de longueur.

160.

Il faut maintenant remarquer que chaque grandeur indéterminée ou constante a une dimension qui lui est propre, et que les termes d’une même équation ne pourraient pas être