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THÉORIE DE LA CHALEUR.

quantité de chaleur que µ reçoit de m et de m′, lorsque l’équation des températures constantes est

On tirerait la même conséquence par rapport à trois autres points quelconques m′, µ′, m″, pourvu que le second µ′ fût placé à égale distance des deux autres, et que la hauteur du triangle isoscèle m′ µ′ m″ fût parallèle aux Or, la quantité de chaleur qui traverse un plan quelconque M résulte de la somme des actions que tous les points m, m′, m″, m‴, etc. situés d’un côté de ce plan, exercent sur tous les points µ µ′ µ″ µ‴, etc. situés de l’autre côté : donc le flux constant qui, pendant l’unité de temps, traverse une partie déterminée du plan M dans le solide infini, est égale à la quantité de chaleur qui s’écoule dans le même temps à travers la même portion du plan M dans le prisme dont les températures sont exprimées par l’équation

138.

COROLLAIRE.

Le flux a pour valeur dans le solide infini, lorsque la partie du plan qu’il traverse est l’unité de surface. Il a donc aussi dans le prisme la même valeur ou

On prouve de la même manière que le flux constant qui a lieu, pendant l’unité de temps, dans le même prisme à travers l’unité de surface sur un plan quelconque perpendiculaire aux est égal à ou et que celui qui traverse le plan perpendiculaire aux a pour valeur ou