temps appréciable à lancer le courant ; le déclanchement du volet et sa chute, jusqu’au moment où il découvre le faisceau lumineux, durent également un temps appréciable.
Ces diverses causes de retard dans le point d’origine du tracé lumineux sont en partie compensés par l’inertie du mercure, qui met un certain temps à se rider et retarde par conséquent le moment où le phénomène du mouvement vient imprimer sa trace.
Nous avons cherché à évaluer la différence de ces causes d’erreur qui agissent en sens opposé sur l’arc de cercle à mesurer.
s | |
Déclanchement du pendule[1] | 0,243 |
Mouvement du pendule avant l’établissement du courant | 0.043 |
Déclanchement du volet | 0,020 |
Demi-chute du volet | 0,024 |
Somme | 0,348 |
Inertie du mercure, minimum[2] | 0,039 |
Retard total, différence | 0,301 |
Le chiffre élevé de ce total nous a induits à n’utiliser nos expériences du Creuzot que par différence. Dans ces conditions, il nous a suffi de supposer que les erreurs restent constantes, hypothèse qui s’est trouvée justifiée
- ↑ Cette cause d’erreur, de beaucoup la plus importante, ressort de nos expériences à la maison Pittavy. Elle est mise en évidence par le seul fait que les photographies obtenues dans cette station montrent le mouvement commencé avant la chute du volet.
Les autres causes d’erreur ont été déterminés directement avec l’enregistreur Marey.
- ↑ On trouvera plus loin les détails de nos expériences sur l’inertie du mercure.