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« Ton époux est l’égal d’Indra, et ton fils est semblable à Djayanta (fils d’Indra) ; il n’y a plus qu’à te bénir en te souhaitant d’être semblable à Paulômî (l’épouse d’Indra) ! »

aditi. Ma fille, que l’estime de ton mari pour toi soit grande ! et que cet enfant, doué d’une longue vie, soit toujours la joie de vos deux familles !

(Tous les deux s’asseyent.
Les autres personnages s’asseyent aussi, tournés vers Kâcyapa.)

kâcyapa, les montrant l’un après l’autre. « Grâce au ciel, la vertueuse Sakountalâ, ce noble rejeton, et toi, Douchmanta, c’est la piété, la fortune et la sagesse réunies en trois personnes ! »

le roi. Bienheureux ! D’abord est venu l’accomplissement de mes désirs ; puis je vous ai vu. Votre bienveillance seule n’a pas eu de précédent, car

« La fleur paraît la première, puis le fruit ; les nuages commencent par s’assembler, la pluie vient ensuite ; telle est la marche ordinaire de la cause et de l’effet ; mais le succès de mes vœux a précédé ta faveur. »

mâtali. C’est ainsi que les créateurs de toutes choses accordent leurs faveurs.

le roi. Bienheureux ! j’avais, à la ma-