Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/189

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

celles où les hommes peuvent arriver par eux-mêmes.

la femme anachorète. Comme le dit bien Votre Seigneurie, la mère de cet enfant, à cause de sa parenté avec une nymphe, l’a mis au monde ici, dans le bois de l’ermitage de Kâcyapa, le précepteur des dieux.

le roi, à part. En vérité, voici une seconde raison d’espérer. (Haut.) Mais quel est le nom du grand roi dont cette personne est l’épouse ?

la femme anachorète. Qui donc songerait à prononcer le nom de celui qui a abandonné une épouse légitime ?

le roi, à part. Sans nul doute ce discours fait allusion à moi. Si pourtant je demandais le nom de la mère de cet enfant ? (Réfléchissant.) Mais faire des questions sur la femme d’un autre, c’est blesser les convenances.

l’autre femme anachorète, entrant avec le paon d’argile à la main. Sarvadamana, regarde la beauté de l’oiseau[1].

  1. Il y a ici un jeu de mots qu’il faut expliquer. La femme ascète dit dans le texte : Sakountalâvanyam (la beauté de l’oiseau), et prononce ainsi involontairement le nom de Sakountalâ, que l’enfant applique à sa mère.