portant des marques du sandal jaune, qui couvre sa poitrine, a été placée à mon cou par Indra, qui souriait en regardant Djayanta son fils, debout près de lui, et un peu jaloux au fond du cœur. »
mâtali. Que dites-vous ? Votre Seigneurie n’est-elle pas l’égale des premiers des immortels ?
Voyez :
« Le paradis d’Indra l’ami des dieux a été par deux fois délivré du fléau des géants : aujourd’hui par tes flèches aux tiges polies, autrefois par les ongles de l’homme-lion[1]. »
le roi. En vérité, il faut en cela louer la grandeur d’Indra.
« Si les serviteurs réussissent même dans les grandes actions, sache que le pouvoir de bien faire vient de leurs maîtres ;
« Le dieu de l’aurore parviendrait-il à dissiper les ténèbres, si le soleil aux mille rayons ne l’avait lui-même placé sur le devant de son char ? »
mâtali. Cette comparaison est juste. (S’avançant un peu.) Seigneur, de ce côté. Voyez, l’éclat de votre renommée va jusqu’à la voûte des cieux !
- ↑ La 5e des incarnations de Vichnou, qui le représente sous la figure d’un homme avec la tête et les ongles d’un lion.