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« Élevée au rang honorable d’épouse du roi de race illustre ; occupée à chaque instant des affaires importantes de ton auguste époux, bientôt, après avoir, comme la Plage orientale, mère du Soleil, donné le jour à un fils pur comme l’astre du jour, tu ne compteras plus pour un chagrin, ma fille, d’être séparée de moi ! »

(Sakountalâ tombe aux pieds de son père.)

kanva. Que tout ce que je désire pour toi s’accomplisse !

sakountalâ, s’approchant de ses deux amies. Chères amies, vous aussi, embrassez-moi toutes les deux !

les deux amies, après l’avoir embrassée. Chère amie, si le roi hésitait à te reconnaître, montre-lui aussitôt l’anneau qui porte son nom gravé.

sakountalâ. Ce doute de votre part me rend tout inquiète.

les deux amies. Ne crains rien ; l’extrême affection fait naître la crainte.

sârngarava. Le soleil avance dans son cours à travers les cieux ; que madame veuille bien se hâter !

sakountalâ, se tournant vers l’ermitage. Ô mon père ! quand reverrai-je le bois de l’ermitage ?

kanva. Écoute :