priyamvadâ. Sa beauté, digne des ornements les plus précieux, est affaiblie par ces parures qu’on trouve aisément dans un ermitage !
deux jeunes ermites, entrant avec des présents. Voici des ornements dont il faut vous parer, Madame !
gâutamî. Nârada, mon fils, d’où vient ceci ?
1er disciple. De la puissance de notre père Kanva.
gâutamî. Eh quoi ! cela s’est produit par sa volonté ?
2e disciple. Non, vraiment ; écoutez : Nous avons été appelés tous les deux par le vénérable père, qui a dit : « Cueillez pour Sakountalâ des fleurs aux arbres de la forêt. » Et, à l’instant même,
« Un arbre a produit un vêtement de lin, blanc comme la lune, emblème d’une heureuse destinée ; un autre a distillé du suc de laque bon pour la toilette des pieds ; d’autres parures ont été données par les mains de divinités visibles jusqu’aux poignets, et rivalisant avec les jeunes bourgeons de ces arbres. »
priyamvadâ, regardant Sakountalâ. Chère amie, cette faveur te présage une