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frère de la tâche ingrate qu’il a bien voulu assumer afin de nous épargner un temps précieux, et des précautions minutieuses qu’il a su prendre pour nos plantes, trop souvent éprouvées par la durée du transport. En centralisant ainsi à Rochefort et en mettant lui-même en ordre le fruit de nos herborisations, il a permis à M. Foucaud de réviser plus facilement et plus rapidement, à son retour, les plantes citées dans ce compte-rendu, et de compléter au vu des échantillons les observations faites sur le vif et ajoutées aux listes du texte.

Nous osons espérer que ces quelques pages, où le souci de la vérité scientifique — poussé jusque dans les détails topographiques pour permettre à nos successeurs de suivre pas à pas nos herborisations — nous a fait fréquemment négliger le côté esthétique de notre voyage, trouveront grâce auprès de nos confrères, au moins par les résultats si encourageants qu’elles sont destinées à consigner.

Nous avons rencontré en effet, pendant la courte durée de notre séjour, un bon nombre de plantes nouvelles pour la Corse, parmi lesquelles quelques-unes sont inédites et ont été figurées, dans les planches qui accompagnent ce travail, par l’habile crayon de notre savant et si sympathique collègue, M. G. Bernard, à qui nous sommes heureux d’exprimer notre bien vive reconnaissance et tous nos remerciements.




Le vapeur Marie-Louise, à bord duquel nous prîmes passage pour Calvi, quitta Marseille le mardi 12 mai