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moyenne, d’accord avec l’altitude qui ne dépasse pas ici 600 mètres.

La descente s’effectue rapidement et nous procure : Sagina procumbens var. bryoides Nob., Scleranthus Delorti Gren., Ranunculus bulbosus var. valdepubens R. et F. et Cytinus Hypocistis var. Kermesinus Guss.

Nous rentrons à Belgodère à la tombée de la nuit, après un léger détour destiné à la visite de quelques buissons de Roses que M. Hamelin avait remarqués.

Disons-le en passant, la florule rhodologique des régions que nous avons parcourues pendant notre voyage semble être d’une grande pauvreté. Peut-être la saison était-elle un peu prématurée pour la récolte des Roses, mais malgré cela les recherches que j’ai constamment dirigées de ce côté auraient dû, en toute autre hypothèse, amener la découverte de moins rares buissons. Au reste la liste des Roses de la Corse est actuellement assez limitée, soit que le genre s’y trouve réellement mal représenté ou qu’on l’y ait encore étudié d’une manière imparfaite.

De Marsilly signale dans son catalogue :

R. gallica L., Bonifacio.
— sempervirens (R. scandens Mill.), région basse.
— dumetorum Thuill., vallée de la Gravona ; Vivario ; Porto-Vecchio.
— rubiginosa L., Bastia ; Saint-Florent.
— graveolens γ. Corsica G. G. (R. Seraphini Viv.[1]., Bocognano, Vizzavona.

  1. J’ai distribué le R. Seraphini sous le no 172 de l’Herbarium Rosarum de MM. Pons et abbé Coste (année 1896). Il a été recueilli dans les montagnes de Cagna par M. Stéfani, de Bonifacio.