jettes, sont extrêmement rares chez eux et ils travaillent des mois pour en avoir une.
— Mais tu seras donc riche quand tu retourneras par là, puisque je peux t’en donner plus que tu es capable d’en emporter.
— Serait-ce possible, Olitara !
— Il ne tient qu’à toi d’en emporter. L’Outeiro ne sait que faire de cela ; c’est de la nourriture qu’il lui faut.
« Ironie singulière, pensa Paul Turcotte, Dieu a jeté à foison ces diamants dans un pays où les habitants n’en veulent pas, tandis qu’il n’en a pas mis dans ceux où les habitants en raffolent ! »
La fête terminée, les vainqueurs au jeu défilèrent en montrant combien de pierres ils avaient gagnées et les jetèrent ensuite sans s’occuper où.
Le Canadien en ramassa quelques-unes malgré lui.
Olitara lui dit :
— Pourquoi en ramasser ? Puisque tu en veux, je te conduirai demain dans un endroit où je t’en montrerai qui te feront dédaigner celle-ci.