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DISCOURS.

aux justes éloges qui s’élèveront librement vers un trône affermi par la justice et par la bonté. Puissent bientôt l’éloquence et la poésie se relever sous ce sceptre auguste, encore brillant des splendeurs du règne de Louis XIV, et déposer toutes leurs couronnes aux pieds d’un Roi qui juge leurs travaux avec tant de goût, et dont le suffrage donne la gloire.


(Il serait peut-être permis de citer en finissant, il est à propos, du moins, d’indiquer les hommages que reçut la mémoire de M. de Fontanes vers le temps de sa mort. Son Éloge funèbre fut prononcé : à la Chambre des Pairs par M. le marquis de Pastoret (séance du 30 mars 1821). Remplacé à l’Académie française par M. Villemain, que tant de convenances semblaient avoir désigné au choix, il fut loué, dans la séance du 28 juin 1821, par un éloquent et touchant discours, auquel répondit un ami également ému, M. Roger. À la première nouvelle de sa mort, M. de Châteaubriand avait adressé de Berlin (31 mars 1821) au Journal des Débat : une lettre toute pleine d’une surprise douloureuse).


fin du tome deuxième et dernier.