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l’affaire, promettant en retour de me faire parvenir dès le lendemain, par l’intermédiaire d’un de ses amis, ma ceinture avec son cordon d’épée. Je reçus en effet ces objets enveloppés dans deux papiers très précieux pour moi : ceux-ci constituaient la preuve que le produit du vol avait été caché dans la demeure d’un musicien, située près de l’Université, où les étudiants allaient festoyer avec des femmes.

Cette restitution généreusement opérée, j’eus par la suite l’occasion de rencontrer cet étudiant. Il me conseilla d’abandonner mes pratiques astrologiques, « car, disait-il, ce n’est pas possible que vous ayiez personnellement de tels moyens : le Diable doit certainement y être pour quelque chose ! » J’écoutai, et le remerciai de ses conseils.

Je pourrais ici multiplier les exemples et raconter toutes mes expériences sur ce sujet : ce ne serait cependant qu’une suite longue et fastidieuse ; il vaut mieux passer, sans plus tarder, à la pratique et examiner les questions relatives au vol.


II. QUESTIONS RELATIVES AU VOLEUR
ET À L’OBJET VOLÉ
§ 1. L’objet est-il perdu ou non ?


Si le Seigneur de l’heure planétaire, ou le Seigneur de la Maison où se trouve la Lune est con-