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1o L’Astrologie spéculative.

2o L’Astrologie expérimentale.

La première recherche les lois, la seconde les analyse et les expérimente. La première comprend la Cosmosophie ou métaphysique astrale, et la Cosmologie ou psycho-physiologie astrale. La seconde comprend l’Astrologie pratique qui traite des influences astrales sur chacun des mondes planétaires en général et l’Horoscopie qui étudie les déterminations de chaque individu.

Dans la Cosmologie se rangera naturellement l’Astronomie spéculative ou Mécanique céleste, qu’il est nécessaire de posséder le plus complètement possible quand on veut se livrer avec fruit aux travaux astrologiques, et dans l’Astrologie pratique se comprendra l’Astrologie sociale, cette branche encore mystérieuse que Robert Fludd n’a pas voulu livrer[1].

Le champ est vaste, immense même : il n’a de limite que l’infini. La science des Astres est la plus sublime de toutes les sciences, elle est comme le couronnement de tout le savoir positif humain.

L’Horoscopie tire son nom de ce principe général que l’action des astres, laquelle est en harmo-

  1. Dans sa séance du 6 octobre 1906, la Société d’Astrologie (de Paris) a fait l’honneur au traducteur de Robert Fludd de consacrer sa division de la science des astres en l’adoptant comme plan de travaux.