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DU LIVRE

« toute variation, si légère qu’elle soit, et de quelque cause qu’elle procède, pourvu qu’elle soit en quelque degré avantageuse à l’individu dans lequel elle se produit, tend à la conservation de cet individu[1].

« Deux animaux, dit-il encore, du genre canis peuvent être, avec certitude, considérés comme ayant à lutter entre eux à qui obtiendra la nourriture qui lui est nécessaire pour vivre… Le gui dépend du pommier et de quelques autres arbres : on peut dire qu’il lutte contre eux… Plusieurs semences de gui croissant les unes près des autres, sur la même branche, avec plus de vérité encore, luttent entre elles[2].

Soit. Mais de quelle façon la concurrence vitale va-t-elle concourir à l’élection naturelle ? Le voici :

  1. Page 91.
  2. Page 93.