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DE LA GÉNÉRATION

tervalle à intervalle de l’extrémité de sa tarière un œuf, qu’elle déposait. Je détachai la mouche, et je trouvai sur la feuille des œufs, de tout point semblables à ceux que je découvris dans l’ovaire de la mouche. Il ne m’a pas été donné de contempler une seule fois de plus ce spectacle, quoique j’aie conservé longtemps enfermées dans des vases de verre des mouches que j’entourais de bourgeons naissants et de jeunes branches[1]. » — « Je sais mieux que personne, dit à cette occasion Réaumur, combien l’observation de M. Malpighi a été heureuse ; malgré toute l’envie que j’ai eue d’en faire une pareille, je n’ai pu y parvenir[2]. »

  1. Anatome plantarum, p. 130.
  2. Mémoires pour servir à l’histoire des insectes, t. III, p. 476.